20 décembre 2007

Actualités: Lancement du Centre de développement femmes et gouvernance

19 décembre 2007. L’École nationale d’administration publique (ENAP) a lancé son nouveau Centre de développement femmes et gouvernance mis sur pied par le Groupe femmes, politique et démocratie, qui ouvrira ses portes en janvier 2008. Ce centre visera à offrir de la formation à des citoyennes qui démontrent, par leur potentiel et leur engagement, un intérêt pour la vie démocratique et les lieux de pouvoir. Les trois principaux secteurs d'activité couverts seront le leadership, le mentorat et le réseautage.

Au mois d'août 2007 ce même groupe lançait un livre intitulé "Le mentorat en politique auprès des femmes". De plus le groupe offre déjà un programme de mentorat dont l'objectif est d’assurer l’accompagnement d’aspirantes candidates municipales par des marraines issues du milieu politique et reconnues pour leur expérience comme élues. La création du Centre de développement femmes et gouvernance permettra de pousser encore plus loin le mentorat auprès de ces femmes.

La pertinence du mentorat auprès des femmes qui souhaient oeuvrer en politique ou en gouvernance est mise en relief ces jours-ci dans la course à la chefferie du parti démocrate aux USA. J'entendais hier à la radio de Radio-Canada que si madame Clinton accède au poste de chef du parti elle sera la première femme à y être arrivé. Évidemment, si elle devient présidente, elle sera la première à occuper cette fontion. Au Québec, Madame Marois est devenue cette année la première femme chef de parti à l'Assemblée nationale du Québec. Sachant que les femmes représentent 54% de la population, il devient de moins en moins acceptable, en 2007, qu'il n'y ait pas plus de femmes occupant des postes stratégiques au sein des gouvernements (incluant le Québec et le Canada). Offrir des modèles de réussite et de l'accompagnement aux femmes qui souhaient s'impliquer est très certainement une stratégie gagnante!

28 novembre 2007

Actualités: le mentorat et la relève agricole

Le 16 novembre dernier, le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec, M. Laurent Lessard, annonçait qu'une entente associant la Fondation de l'entrepreneurship et le MAPAQ permettra d'offrir un service de mentorat adapté aux besoins de la relève agricole. En effet, par le truchement du réseau de mentorat d'affaires de la Fondation, les jeunes entrepreneurs du secteur agricole pourront désormais bénéficier des conseils et des compétences de personnes sensibles à leur réalité et pouvant les appuyer dans leur établissement.

« Ce service spécialisé aidera la relève agricole à accroître ses connaissances et à développer son savoir-faire sur le plan entrepreneurial en bénéficiant des réussites et du parcours d'entrepreneurs d'expérience et passionnés. Accessible à la grandeur du Québec, le mentorat jouera un rôle essentiel dans le développement et la pérennité des entreprises du secteur bioalimentaire », a mentionné le ministre Laurent Lessard.

Cette offre de mentorat répond aux attentes exprimées par les membres de la relève. « Les jeunes entrepreneurs agricoles se trouvent rapidement dans l'obligation d'assumer d'importantes responsabilités. Ce service était attendu, car ils veulent être accompagnés par des gens d'expérience qui connaissent bien leur réalité », a souligné M. Benoit Martin, président de la Fédération de la relève agricole du Québec.

Source: communiqué émis le 16 novembre 2007 par le MAPAQ.

22 octobre 2007

Plus motivés et plus persévérants

Encadrés par des étudiants en sciences et génie de l'Université Laval, des cégépiens admis en première année à un programme de sciences ont mieux réussi que leurs pairs ne participant pas au programme MIRES.

À l’automne 2006, 30 étudiants de l'Université Laval, qui terminaient un baccalauréat en sciences et génie, supervisaient, dans le cadre du programme MIRES (Mentorat pour l’intégration et la réussite des étudiants en sciences), 150 étudiants du Cégep de Sainte-Foy et du Collège Mérici nouvellement admis en sciences de la nature, en sciences, lettres et arts, ou en techniques de l’informatique. Au terme de la session, 80 % des cégépiens supervisés avaient réussi tous leurs cours. Le taux de réussite de 200 autres jeunes, admis aux mêmes programmes aux mêmes endroits, mais n’ayant pas bénéficié du même encadrement, ne s’élevait qu’à 68 %. Dans le premier groupe, 1 % des étudiants ont réussi moins des deux tiers des cours, contre 10 % chez ceux du second groupe.

Source: Au fil des événements, Yvon Larose.

L'expérience se poursuit durant l'année scolaire 2007-2008 auprès de 140 étudiants mentorés.

26 septembre 2007

Actualités: mentorat au service du rapprochement interculturel

Décidément, le mentorat a la cote comme moyen de favoriser les rapprochements interculturels. En effet, après Québec pluriel, initié et chapeauté par le ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale, le gouvernement du Québec récidive.

Le 24 septembre 2007, dans le cadre du lancement de la Semaine québécoise des rencontres interculturelles, la ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles, madame Yolande James annonçait, le lancement d'un programme de stages d’observation et de mentorat national qui vise à favoriser les échanges entre les personnes de la société d’accueil, les nouveaux arrivants et les membres des communautés culturelles. Ce projet sera réalisé en collaboration avec Mentorat Québec.

Pour en savoir plus et pour participer à cette belle initiative.

06 septembre 2007

Exploration et ... action!

Comme le mentionnent Garvey et Alred (2000), les mentors novices tendent souvent à vouloir aller directement vers l'action avec leur mentoré, au détriment de l'exploration et de la compréhension de la situation vécue par ce dernier. Il faut dire que leur étude portait sur le mentorat d'affaires et qu'il pourrait s'agir d'une déformation professionnelle de ces mentors qui sont habituellement des gestionnaires à qui on demande de produire des résutlats vite, dans l'action.

Toutefois, en ommettant de porter une attention suffisante aux premières phases de la relation, le mentor pourrait manquer de reconnaître qu'en développement professionnel, la qualité de l'action est généralement tributaire de la qualité de l'exploration qui l'a précédée.

Mentionnons tout de même que cette démarche ne pourra fonctionner si le mentoré ne s'attend pas à ce genre de relation. C'est pourquoi il est important de former les mentorés, tout comme leurs mentors, sur les phases du mentorat. De cette façon les attentes seront les mêmes.

30 août 2007

Actualités: « Le mentorat en politique auprès des femmes »


« Le mentorat en politique aupres des femmes »
publié aux Éditions du remue-ménage

Lancement du livre
le 27 septembre 2007
de 17h à 19h,
à la terrasse de l'Hôtel de Ville de Montréal
275, rue Notre-Dame Est

en présence des auteures
Mesdames Martine Blanc et Christine Cuerrier.

Seront également présents les partenaires qui ont contribué à la production de ce livre et au programme pilote de mentorat politique auprès des femmes : le Groupe Femmes, Politique et Démocratie, le Service aux collectivités de l'Université du Québec à Montréal, le comité Femmes de la Conférence régionale des élus de Montréal.

RSVP avant le 21 septembre par téléphone (514) 842-2400 poste 2491 ou par courriel : sdube@credemontreal.qc.ca


Informations des Éditions du remue-ménage au sujet de cet ouvrage :
Le mentorat en politique auprès des femmes, de Martine Blanc et Christine Cuerrier, présente un survol des pratiques d’accompagnement au Québec, au Canada, et ailleurs dans le monde, et démontre en quoi le mentorat est une formule à privilégier lorsqu’il s’agit d’encourager les femmes à faire le saut en politique, et à persévérer dans cette voie.

Nourrie par l’expérience terrain du programme pilote de mentorat du Groupe Femmes, Politique et Démocratie, cette réflexion s’inspire des attentes et besoins exprimés par les femmes elles-mêmes. Un outil indispensable pour toute personne, tout organisme ou tout parti soucieux de favoriser le renouvellement de valeurs démocratiques et de contribuer à accroître la présence des femmes dans les instances politiques. Comprend une préface de Pauline Marois.

Pour en savoir plus, consultez la fiche de l'ouvrage sur le site de l'éditeur: http://www.editions-remuemenage.qc.ca/consulter.php?titre=231

Élise Bergeron
Les Éditions du remue-ménage
110, rue Sainte-Thérèse, bur. 501
Montréal (Québec) H2Y 1E6
T. (514) 876-0097 F. (514) 876-7951
info@editions-remuemenage.qc.ca

05 juillet 2007

Actualités: Le gouvernement du Québec soutient un programme de mentorat destiné aux entrepreneus noirs

26 juin 2007. Le gouvernement du Québec a annoncé aujourd'hui un investissement de 2,7 millions de dollars pour stimuler l’émergence de l’entreprenariat dans les communautés culturelles africaines, haïtiennes et noires anglophones. Cet investissement permettra entre autres de répondre aux besoins de mentorat des entrepreneurs noirs.

À l'aide d'un soutien du MDEIE de 30 000 $ par an pendant trois ans, la Fondation de l'entrepreneurship créera une cellule de mentors dédiée aux entrepreneurs des communautés noires. Ce suotien financier permettra d'assumer les coûts de formation des mentors et les frais de fonctionnement de cette cellule. Mentionnons que les mentors travaillent de façon bénévole.

Selon le MDEIE: "Le mentorat est susceptible d'apporter une aide significative aux nouveaux entrepreneurs qui font face à plusieurs difficultés et obstacles pour démarrer et faire croître une entreprise. Le mentorat d'affaires est une relation d’accompagnement, fondée sur la confiance et le respect mutuels, dans laquelle une personne expérimentée (le mentor) souhaite partager sa connaissance de l'entrepreneuriat avec une personne (le mentoré) et l'accompagner bénévolement. La création d'une cellule de mentors, composée notamment de personnes issues des communautés noires, pourrait jouer un rôle de premier plan en amenant des nouveaux entrepreneurs noirs à être conseillés par des gens qui ont réussi à surmonter ces difficultés et ces obstacles."

Source: Fil de presse du gouvernement du Québec.

02 juillet 2007

Envie de devenir mentor?

Vous habitez la région de Montréal, vous aimeriez vous impliquer comme mentor?

Le Centre d'action bénévole de Montréal a maintenant une section "mentorat" sur son site Web. Cette section regroupe les demandes de plusieurs organismes qui recherchent des mentors.

Pour consulter la liste directement, cliquez ici.

25 avril 2007

Le tri-mentorat. C’est quoi ça ?

C’est ce que j’ai découvert la semaine dernière à Toronto dans le cadre d’un colloque sur le développement de carrière organisé par le CERIC. Il s’agit d’une nouvelle façon de faire le mentorat, qui est porteuse d’avenir pour le mentorat à mon avis. Cette formule est, à ma connaissance, encore peu développée au Québec. Par contre au Canada anglais quelques programmes fonctionnent avec cette formule.

En résumé, il s’agit d’ajouter un niveau dans la relation mentorale : le mentor est jumelé à un mentoré, qui lui-même est le mentor d'un plus jeune et moins expérimenté. Par exemple, le programme de tri-mentorat à l’Université de la Colombie-Britanique les étudiants de troisième et quatrième année sont jumelés avec des mentors provenant du corps professoral ou de l’industrie. Ces mêmes étudiants sont également mentors d’étudiants de première et deuxième année, donc moins expérimentés dans le contexte universitaire.

Cette formule a l’avantage de développer tôt et en douceur la culture du mentorat chez les étudiants durant leur parcours universitaire. Ils peuvent ainsi profiter de l’aide d’un étudiant plus âgé pour s’intégrer à la vie universitaire, puis passer à une autre étape où ils deviennent eux-mêmes mentors. Comme leurs besoins évoluent avec la progression de leurs études, il peuvent également participer à un mentorat qui les préparera à intégrer le monde du travail.

Quelques exemples de programmes de tri-mentorat :
Université de Colombie-Britanique, en Colombie-Britanique
Université Ryerson, en Ontario
Université Mount Saint Vincent, en Nouvelle-Écosse

15 février 2007

Des cybermentors pour inspirer la relève

MONTRÉAL, le 12 fév. /CNW/ -- MONTRÉAL, le 12 fév. /CNW Telbec/ - Les élèves du secondaire auront dorénavant plus de facilité à effectuer leur choix de carrière. En effet, le service de cybermentorat Academos a annoncé aujourd'hui un déploiement de ses activités partout au Québec.

Dans le cadre de la Stratégie d'action jeunesse 2006-2009 dévoilée au printemps dernier par le gouvernement du Québec, Academos recevra un financement de 2,7 millions pour les trois prochaines années afin que tous les élèves inscrits au 2e cycle du secondaire puissent bénéficier du service gratuit de cybermentorat, et ce, aussi bien en français qu'en anglais.

Depuis 1999, ce service de mentorat électronique a permis à plus de 15 000 jeunes âgés de 14 à 30 ans d'entrer en liaison Internet avec quelque 900 travailleurs actifs et compétents, qui ?uvrent dans plusieurs domaines professionnels. Ce contact direct et privilégié motive les jeunes à poursuivre leurs études et leur permet de faire un choix de carrière davantage éclairé, qui mise sur l'expertise de travailleurs aguerris. À titre indicatif, plus de 91 000 messages échangés ont été répertoriés depuis 8 ans entre les jeunes et leurs cybermentors, et ce, dans un environnement sécuritaire et confidentiel.

La fondatrice d'Academos et professeure associée en psychologie à l'Université du Québec à Montréal, Catherine Légaré, est très heureuse de la suite des événements : "Nous sommes fiers de recevoir l'appui moral et financier du gouvernement du Québec. Depuis trois ans, nous avons testé avec succès le cybermentorat dans une trentaine d'écoles. Ce financement permettra d'élargir l'offre de service tout en maintenant un accompagnement de qualité pour les élèves, les cybermentors et les enseignants."

Les activités ont été lancées en grande pompe au Collège de Bois-de-Boulogne, partenaire de longue date d'Academos. Ce lancement a eu lieu en présence du ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport, M. Jean-Marc Fournier, du ministre des Services gouvernementaux, M. Henri-François Gautrin, et de M. Yvan Bordeleau, député de l'Acadie et adjoint parlementaire au ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport.

Ce lancement avait également pour but d'annoncer une nouvelle campagne de recrutement de cybermentors, chapeautée par le comédien Jean L'Italien. En effet, M. L'Italien se joint à Academos en tant que nouveau porte-parole et fait appel aux travailleurs actifs de tous les domaines professionnels : "Il n'est pas nécessaire d'être médaillé, tout le monde peut devenir cybermentor, du moment qu'ils soient passionnés par leur métier et soucieux de la réussite de la relève."

Ainsi, si la réussite de la relève vous tient à coeur, Academos vous invite à devenir cybermentor en vous inscrivant sur son site Internet (www.academos.qc.ca). Le défi est lancé!

Jacques A. Bouchard, Chargé de communications, Academos,
(514) 332-3006, poste 6265,
Téléavertisseur: (514) 301-3080,
Télécopieur: (514) 332-0527,
jbouchard@academos.qc.ca,
www.academos.qc.ca

05 janvier 2007

Quelles sont les différences dans les attentes des hommes et des femmes face à leur mentor ?

Hé bien, il semble qu’il y ait très peu de différences entre les hommes et les femmes en ce qui concerne les fonctions du mentor qu’ils trouvent les plus importantes. C’est ce que révèle une étude réalisée auprès de 637 diplômés d’un programme de MBA aux États-Unis. Ces personnes devaient identifier les trois choses les plus importantes qu’un mentor peut faire pour son mentoré. Cinq fonctions sont le plus souvent mentionnées dans le top trois des hommes et des femmes, et ce dans le même ordre. Les voici :

5) Supporter (championing) : Le mentor reconnaît publiquement les compétences, les qualités, le potentiel du mentoré. Le mentor appuie la candidature du mentoré pour un nomination à un comité, pour une promotion. Le mentor se porte garant du mentoré.

4) Assistance politique : Le mentor explique au mentoré les valeurs du milieu, son contexte politique, la hiérarchie informelle.

3) Visibilité : Le mentor met le mentoré de l’avant dans des situations où il pourra démontrer ses compétences, ses habiletés. Le mentor présente le mentoré aux « bonnes » personnes.

2) Information : Le mentor donne des conseils, des suggestions, des informations. Le mentor explique des décisions ou des procédures.

1) Coaching : Le mentor agit pour améliorer les habiletés professionnelles du mentoré, sa performance. Il suggère des stratégies spécifiques qui aident le mentoré à atteindre ses objectifs.

Qu’est-ce que ces résultats signifient pour les coordonnateurs de programmes ?

D’abord ces résultats montrent qu’il est important de ne pas catégoriser les mentorés en fonction de leur sexe. Cette recherche met en évidence que les différences individuelles peuvent être plus importantes que les différences entre les hommes et les femmes. Ensuite, la recherche montre quelles sont les priorités des mentorés. Ces derniers veulent bien souvent un soutien qui leur sera utile et profitable. Cette information peut être transmise aux mentors pour les guider dans leurs interventions. Toutefois, les 5 fonctions listées négligent certains aspects du mentorat qui peuvent paraître moins utiles à court terme mais qui font partie de la relation de mentorat (modèle de rôle, soutien moral, encouragement, consolidation de l’identité professionnelle, etc.). Il apparaît important que les coordonnateurs de programmes mettent de l’avant ces fonctions du mentorat auprès des mentorés, qui de prime abord peuvent cibler des fonctions instrumentales qui mènent davantage vers le coaching que vers le mentorat.

Référence:
Levesque, L.L. et al. (2005) Sex differences in the perceived importance of mentoring functions. Career Developement International, 10(6-7), p. 429-443.

03 janvier 2007

Devenez cybermentor(e) en 2007!

Vous avez pris la résolution de faire du bénévolat en 2007 mais n'avez pas encore choisi dans quel organisme ou cause vous impliquer? Vous êtes hygiéniste dentaire? Caméraman? Vétérinaire?

Partagez la passion de votre métier et aidez un adolescent à faire son choix de carrière en devenant cybermentor pour Academos! Oui, oui, "cyber" veut dire que tout se passe sur Internet! Vous pouvez faire votre bénévolat à partir du lieu qui vous convient le mieux. L'organisme existe depuis 1999. On y compte plus de 600 cybermentors qui pratiquent tous les métiers et professions. Comme des milliers de jeunes Québécois souhaitent avoir un cybermentor chaque année, l'organisme est toujours à la recherche de nouveaux cybermentors.

Pour plus d'information ou pour vous inscrire: www.academos.qc.ca